Le chaos de roches calcaires aux formes gigantesques, du Cirque de Mourèze, projette dans un autre univers, magique, intemporel, voire extraterrestre. Il a, autrefois, dans ses cavernes et oppida, abrité les hommes de la préhistoire, puis accueilli les cathares, les charbonniers, les bergers... et, durant la deuxième Guerre Mondiale, le Maquis Bir hakem. Aujourd'hui, l'absence de troupeau laisse la végétation et les pins d'Alep recouvrir le site, surtout fréquenté par les promeneurs qui viennent se perdre dans le labyrinthe naturel de ses rochers aux formes étranges.
Et lui étant contigu, la vallée du Salagou dévoile des paysages uniques. Depuis plus de 40 ans, grâce à la main de l'homme, le lac du Salagou, une retenue artificielle d'une hauteur de 60 mètres, alimentée par la rivière éponyme, mêle le bleu profond de ses eaux aux plis écarlates de la « ruffe », une roche vieille de 250 millions d'années, et aux laves basaltiques émises par les volcans de type strombolien...