I
Le bonheur, qui jadis inspirait mes accents1,
A fait place aux sombres alarmes ;
C'est une Muse en deuil qui me dicte ces chants,
Aujourd'hui trempés de mes larmes.
Oui, les Muses, du moins, m'ont escorté sans peur
Dans la voie où mon cœur succombe ;
Gloire de mon printemps, d'une dernière fleur
Elles parfumeront ma tombe.