Les « Sept Merveilles du Monde » ne sont ici qu'un prétexte : chacune sert seulement de site à un dialogue philosophique des temps antiques. Cinq d'entre eux ont un thème religieux, débattu pendant la première époque du christianisme par des païens récalcitrants ; rebelles à la nouvelle foi, ils en dénoncent les hypocrisies et déplorent l'essor d'une idéologie dont ils relèvent qu'elle devient totalitaire.
Le septième et dernier récit se passe à Alexandrie, en mars 415, le jour même où la populace chrétienne massacra hideusement Hypatie, philosophe, mathématicienne et astronome célèbre en son temps ; un crime perpétré à l'instigation plus que probable du patriarche Cyrille. L'Eglise n'a pas pu cacher ce forfait, car un membre d'une des nombreuses sectes chrétiennes, toutes concurrentes en ce temps-là, Socrate le scolastique, n'a pas manqué de l'inscrire sur ses tablettes. Et par là de nous le révéler.