Lors des années 70, un marasme économique modifie la perception des immigrés et leur présence n'est plus perçue comme positive pour l'économie, mais elle désigne leur présence comme un des facteurs responsables du taux de chômage de la population française.
Le paradigme change dès lors où les médias révèlent aux français la façon dont les immigrés sont logés à la suite de l'incendie qui avait fait quatre morts. La représentation et la perception des immigrés se modifient, les pouvoirs publics s'en saisissent pour proposer une résorption des bidonvilles situés loin de tout, pour les loger dans des « cités de transit », cités bâties à la va-vite parce qu'elles étaient destinées à être des habitats précaires à caractère éphémère - y être logés 6 mois tout au plus. Cette trajectoire est la nôtre, est là leurs, et certains y ont vécu près de 20 années dans des conditions exécrables, invivables, loin de toute dignité humaine. Par ailleurs, par suite d'une enquête de l'IFOP, au même moment,