Ce recueil qui vient, dans mon œuvre poétique, après De l'Angelus de l'aube à l'Angelus du soir, sera suivi d'un livre que j'intitulerai Poésie, le dernier conçu, et qui marquera beaucoup mieux que celui-ci mon développement.
J'explique cela parce que certains critiques pourraient croire que je leur fais des concessions dans Le Deuil des Primevères. Il n'en est rien. Ma forme suit ma sensation, agitée ou calme. Je ne m'inquiète point de plaire à ces critiques.
Le Deuil des Primevères est d'une forme et d'une pensée calmes parce que je l'ai surtout conduit dans une solitude où mes souffrances parfois s'apaisèrent