Nul n'est tenu à mes mots mais je sais qu'ils soignent et apaisent des maux passés et ceux présents qui sévissent dans les coins de chambres, le silence des maisons, le mutisme de l'âme, la complexité des institutions ; des maux qui suintent de nos asservissements et de nos solitudes meurtrières. Aux creux de mes mots, se niche une résistance salutaire.