« Je me souviendrais toute ma vie de mes quatorze ans. Pourtant, l'avenir s'annonçait sous les meilleurs auspices. Mes deux années scolaires précédentes s'étaient bien déroulées, et il me restait juste à confirmer mes bons résultats pour envisager sereinement mon passage en 3e. Certes la situation familiale était délétère, mais cela ne m'affectait pas du tout ».
À travers l'histoire tumultueuse d'Antoine, l'auteur dresse un portrait acide d'une haute bourgeoisie parisienne dans les années 63/66 et revient sur les heures sombres de l'occupation allemande.
Yann Savidan pose aussi cette question cruciale : comment se (re)construire après une enfance aussi chahutée ?