Il existait, jadis, il existe encore, même aujourd'hui, une
belle coutume, mais qui va se perdant d'année en année et qui
finira malheureusement par disparaître tout à fait : c'est celle
qui consiste à solliciter la bénédiction paternelle, le premier
jour de l'année. Cette coutume, ce devoir filial, si je puis
m'exprimer ainsi, se pratique encore, surtout dans la province
de Québec, et ce sera un jour néfaste que celui où elle cessera
d'exister.