Si mon lecteur redoute la chaleur, la cohue, et l'émulation importune des industriels entassés à grands frais dans une foire-modèle, dans un bazar-monstre, il peut se rassurer tout de suite. Je ne le conduirai point à l'exposition des produits de l'industrie. Je serois un fort mauvais guide pour lui dans ce pays-là, et il peut m'en croire sur parole, car l'espèce quotidienne de littérature à laquelle j'appartiens n'est pas sujette à se décrier aux enchères. C'est que je n'entends rien du tout à l'industrie, et que Dieu m'a placé fort à propos dans un siècle où elle n'a presque plus rien à produire. Je n'aurois pas avancé sa besogne.