Peu importerait, peut-être, au lecteur, de savoir jusqu'où va le chagrin de déposer la plume après la conclusion d'une œuvre d'imagination qui a duré deux ans, ou pourquoi il semble à un auteur que c'est une partie de lui-même qu'il renvoie dans le monde des chimères, lorsqu'il se sépare pour jamais des personnages nés de son cerveau. Je n'ai cependant pas autre chose à dire, à moins de confesser (ce qui est moins important encore) qu'aucun de ceux qui liront cet ouvrage ne saurait avoir plus de foi à ce qu'il contient que je n'en eus moi-même en l'écrivant.