Le Nil coulait lentement, dans le silence de la nuit, entraînant le reflet brisé des larges étoiles qui tachaient l'éther obscur du ciel.
Et, pareille à un autre fleuve, une caravane, profitant de la fraîcheur nocturne, cheminait en bon ordre sur l'une des rives.
Parfois, un cri s'élevait, activant l'allure d'une bête de somme ; le claquement d'un fouet déchirait le silence, et le rythme d'un trot momentané sonnait sourdement sur le sable