La nuit allait finir. Tout dormait dans la belle et joyeuse Osaka. Seul, le cri strident des sentinelles, s'appelant sur les remparts, traversait, par instants, le silence que rien ne troublait plus, hors la lointaine rumeur de la mer dans le golfe.
Au-dessus de la grande masse sombre, formée par les Palais et les jardins du siogoun[1], une étoile s'effaçait lentement. Le crépuscule matinal frissonnait dans l'air. La cime des bois commençait à découper plus nettement ses ondes sur le ciel qui bleuissait.