De retour à la maison, Hania alla pleurer dans la chambre de son grand-père, et je ne pus la suivre malgré mon désir, car je dus recevoir mes hôtes. Ils partirent enfin tous, sauf Mirza-Davidovicz, qui devait passer chez nous le reste des fêtes de Noël, un peu pour travailler avec moi, car nous étions en septième, et un examen important nous attendait, mais surtout pour monter à cheval ensemble, tirer au pistolet, faire de l'escrime et chasser -- ce que nous préférions tous deux aux Annales de Tacite et à la Cyropédie de Xénophon. Mirza était un garçon joyeux, endiablé, emporté comme la poudre, mais d'une très grande sympathie.