Madame de Ranval, après une nuit de fièvre et d'insomnie, se leva toute grelottante. S'enveloppant d'une chaude pelisse, elle sortit de sa chambre à coucher et alla s'asseoir dans un petit salon qui donnait sur un jardin : elle était fort pâle, et quelques larmes descendaient le long de ses joues, dont les contours amaigris annonçaient la souffrance du corps et de l'âme.