Biribi n'est pas mort.
Il s'agit des pénitenciers militaires.
C'est là que vont « payer » les condamnés des conseils de guerre.
Les Bataillons d'Afrique fournissent la majorité de cette clientèle. Le reste provient des corps de France, de l'armée du Rhin, de l'armée de Syrie, du régiment de Chine.
Désertion, bris d'armes, destruction d'effets militaires, vols, attentats sur des personnes, refus d'obéissance, outrages à des supérieurs pendant le service. Tels sont les crimes ou les délits.
Ces condamnés sont au moins trois mille cinq cents.
On les appelle les pègres, voire les pégriots.