Je ne pose pas ici ce problème : Qu'est-ce qui doit remplacer l'humanité dans l'échelle des êtres (-- l'homme est une fin --) ? Mais : Quel type d'homme doit-on élever, doit-on vouloir, quel type aura la plus grande valeur, sera le plus digne de vivre, le plus certain d'un avenir ?
Ce type de valeur supérieure s'est déjà vu souvent : mais comme un hasard, une exception, jamais comme type voulu. Au contraire, c'est lui qui a été le plus craint ; jusqu'à présent il fut presque la chose redoutable par excellence ; -- et cette crainte engendra le type contraire, voulu, dressé, atteint : la bête domestique, la bête du troupeau, la bête malade qu'est l'homme, -- le chrétien...