M. de Portebize avait beau remonter le cours de son souvenir, il n'y trouvait rien qui concernât particulièrement son grand-oncle, M. de Galandot. Il faut dire que les figures les plus familières à la mémoire du jeune homme n'étaient point celles de ses proches. Ses parents avaient plutôt confié son enfance aux mains des serviteurs et sa jeunesse à celles des maîtres à apprendre que pris soin eux-mêmes de l'une et de l'autre. Aussi, des visages qui s'étaient penchés par-dessus son épaule, au jeu ou à l'étude, qu'il fouettât une toupie ou feuilletât un livre, lui en revenait-il davantage de servantes et de valets, de cuistres d'école ou de régents de collège que de personnes de sa famille