Je suis né à Vicence et je pensais bien y devoir mourir lorsque me fut signifiée la sentence du Podestat par laquelle j'étais condamné à être conduit au lieu des exécutions et à être pendu par le cou à la potence, ainsi que le portait le jugement rendu contre moi, Tito Rassi, fils d'Ottavio Bassi, cordonnier, et de Clelia Gherambini, lingère, tous deux décédés et dont Dieu ait l'âme, comme il eût eu la mienne en l'occasion que je rapporterai et comme il l'aura au jour qu'il le jugera à propos.