Parmi les nombreux poëtes qui, grâce à leurs compositions satiriques ou joyeuses, amenèrent durant le 13e siècle la langue d'oil à son point culminant de perfection et de progrès, celui dont le nom a été jusqu'ici le plus universellement répété depuis peu avec éloges, et dont il importait de mettre au jour préférablement à celles de tout autre les œuvres, restées depuis six cents ans manuscrites, celui-là, disons-nous, est sans contredit le trouvère Rutebeuf.