A dix huit ans, Blondel erre dans le Paris des années soixante, à la recherche de son identité. Ni son éducation, ni sa trop courte expérience de la vie, ne lui ont permis de se construire. Jusqu'à cette rencontre avec celle qui tentera de le convaincre que rien n'est jamais figé. Mais n'est-ce pas faire preuve de légèreté que de vouloir s'affranchir des vicissitudes de l'existence ? Mai soixante huit, que Blondel traversera durant cette période, apportera-t-il les réponses à cette question ?
Cet essai écrit en 1969 voit enfin le jour. Il ne serait probablement jamais sorti de mes archives, si je n'avais entrepris la rédaction de mes mémoires.
Peut-on dire pour autant que les choses aient vraiment changé ?