Alors même que le taux d'autisme monte en flèche et que le coût pour notre pays se chiffre en milliards, une nouvelle idée dangereuse fait son chemin : il n'y aurait tout simplement pas d'épidémie d'autisme.
La question est claire : l'autisme est-il ancien, imputable à une variation génétique qui exige d'être acceptée et célébrée ? Ou s'agit-il d'un phénomène nouveau et handicapant, déclenché par une cause environnementale qui nuit chaque jour à un plus grand nombre d'enfants ?
Les auteurs Mark Blaxill et Dan Olmsted pensent que l'autisme est nouveau, que le taux réel augmente de façon spectaculaire et que les personnes touchées en souffrent et sont handicapées, pas seulement « neurodiverses ». Ils qualifient le refus de reconnaître cette réalité de « déni de l'épidémie d'autisme ». Ce déni de l'épidémie bloque la nécessité urgente de l'affronter et de l'enrayer, et met en danger nos enfants, notre pays et notre avenir.
La clé pour arrêter l'épidémie, disent-ils, est d'arrêter de mentir sur son histoire et de commencer à se demander « Qui en profite ? ». Les personnes niant que l'autisme est un phénomène nouveau ont des motivations intéressées, telles que l'arrêt de la recherche qui pourrait déterminer la responsabilité de cette épidémie d'origine humaine et, ce qui est le plus menaçant, les responsabilités.
S'appuyant sur des recherches révolutionnaires, les auteurs réfutent définitivement les affirmations des best-sellers selon lesquelles l'autisme n'est pas un phénomène nouveau et qu'il n'y a pas lieu de s'en inquiéter.
