Notre constitution était ainsi faite qu'à l'avant nous étions profilés pour le percer et à l'arrière profilés pour le contraindre. Cette combinaison métabolique faisait de nous et de notre raison d'être et d'agir de parfaits représentants de cet élément transporteur infini. J'utilisais plusieurs termes pour le nommer : l'incompressible et le fluide. Mais selon ses particularités, ses couleurs, son comportement, son niveau d'énergie et les régions sillonnées, d'autres noms me venaient pour qualifier ces étendues caractéristiques plus vastes ou plus homogènes. Le monde bleu, ainsi que je nommais ce premier milieu du fluide rencontré à l'issue du monde noir, était celui en qui j'allais poursuivre ma fonction ordonnée par lui.