Plusieurs événements ont concouru à mener Ammophile à la rupture. Le lecteur, le spectateur, s'avise de ces raisons peu à peu, graduellement, tant elle les lui distille avec circonspection. Il y a ce Mâle 1 grossier et obscène de premier acte : rencontre toute de circonstance qui semble tenir lieu a priori de catalyseur. Puis le deuxième acte, tout en renchérissant sur le premier par la mise en scène morbide et par le caractère répétitif de celle-ci, nous immerge dans la véritable nature de l'autoproclamée "belle rédemptrice" : Ammophile, la guêpe tueuse ! ... Dès lors, il n'est plus à propos d'y voir quelque légitime acte d'autodéfense, la belle est bien résolue à laver dans le sang tout affront fait à la féminité de ses sœurs du beau sexe. A moins qu'un amour inattendu, sous les traits de l'Élu, ne s'en mêle...