La forêt devient le patrimoine de plusieurs nationalités. Chez les Européens (pouvoir centralisé) - on observe un choix exclusif, chez les Bantu (pouvoir diffus) - on observe un choix inclusif. L'État ne s'embarrasse pas de raser la forêt sauvage pour la remplacer par des « forêts» utiles à son économie. En d'autres termes, le prix de la centralisation du pouvoir est la destruction de la forêt. On peut dire que l'équation finale est : plus il y a d'espace «civilisé», moins il y a de forêt « sauvage ». Ce n'est pas pour rien que l'Afrique comme «forêt vierge» est, dans l'imaginaire occidental, le symbole permanent de la nature « sauvage ».