L'auteur adorait voyager, et ne s'en privait pas. Il aimait aussi raconter ses aventures. On sent ici les notes prises à la volée entre deux cahots de la malle-poste. Notre écrivain-voyageur n'aurait pas perdu de temps à peaufiner un peu son style, mais cette spontanéité contribue justement au charme du récit. Visiter Londres ou Edinburg en plein milieu du XIXe siècle est un vrai régal pour le voyageur blasé d'aujourd'hui, certainement incapable de supporter certains aspects habituels des voyages d'alors. (Édition annotée)